Devenir photographe professionnel : le parcours et les conseils de Meije
Tu rêves de devenir photographe professionnel et de te lancer dans une carrière indépendante qui allie créativité et liberté ?
Dans cet article, je te partage le parcours inspirant de Meije qui exerce en tant que photographe indépendante.
Découvre ses missions, les outils indispensables, les compétences clés et ses meilleurs conseils pour réussir dans ce métier créatif.
Prêt·e à en apprendre plus et à te projeter dans cette aventure ? Lis vite la suite !
Sommaire :
- Le parcours de Meije pour devenir photographe professionnel
- Pourquoi avoir choisi l’entrepreneuriat ?
- Les missions en tant que photographe indépendante
- Les outils à maitriser en tant que photographe pro
- Les qualités et compétences indispensables pour devenir photographe pro
- Comment se former pour rester à jour ?
- Comment trouver des clients ?
- Une anecdote / un projet important
- Les meilleurs conseils pour devenir photographe professionnel
Meije, peux-tu te présenter ainsi que ton métier de photographe ?
Hello ! Moi c’est Meije (et ce n’est pas un surnom), j’ai 27 ans et vis à Bordeaux depuis 8 ans. Je suis originaire du sud-est de la France où j’y ai laissé mon accent (et le soleil…).
Photographe mais avant tout passionnée par l’Humain, j’adore analyser les situations, peser le pour et le contre, nuancer les choses. J’ai toujours été la « psy » de mon entourage…

Quel a été ton parcours pour devenir photographe professionnel ?
Après avoir fait toute ma scolarité à Toulon et un BAC S en poche, j’ai quitté le nid pour une année à Aix-en-Provence, où j’y ai fait une MANAA (Mise à Niveau en Arts Appliqués). L’idée était principalement d’apprendre à dessiner dans l’optique d’intégrer par la suite une école d’architecture, chose qui finalement n’était vraiment pas indispensable (vous vous demandez sûrement quel est le rapport avec la photo…).
Ensuite, direction Bordeaux pour intégrer l’École d’Architecture à laquelle j’ai été acceptée. Et, 5 ans (d’enfer) plus tard, j’obtiens mon diplôme… en burn-out ! Ironie du sort, je ne voulais plus faire ce métier. Bref ! Je vous épargne les détails vraiment pas joyeux, et les longs mois de crises existentielles par lesquelles je suis passée.
Mais comme je suis plutôt du genre à retenir le positif et à apprendre des périodes difficiles, je remercie mon burn-out car sans lui, je ne pense pas que j’en serai là aujourd’hui. La photo a toujours été une passion (entre autres grâce à mon papa photographe), mais jamais je n’aurais imaginé en faire mon métier !
Alors, après plusieurs mois à introspecter, vivre des expériences, réfléchir (beaucoup trop), faire des rencontres incroyables, remettre tout en question, voyager et bien d’autres choses encore… Je me suis rendu compte que mon rêve était de pouvoir allier cette facilité à comprendre et accompagner les gens à se sentir bien, avec ma passion pour la photographie.
J’ai commencé à faire des photos pour des amis et à avoir de très bons retours, donc je me suis dit que j’allais en faire quelque chose de concret. Puis je me suis nichée en photographe d’architecture (fausse bonne idée), mais je n’étais pas du tout alignée avec ça. Puis, les expériences (notamment mon voyage à Bali) m’ont fait prendre conscience que j’ai toujours été passionnée par l’Humain, et qu’il fallait que ça soit au cœur de mon métier. De fil en aiguille, j’ai découvert le Personal Branding, et aujourd’hui je m’éclate.
Aujourd’hui, je me sens enfin alignée à mes envies et mes valeurs, mais rien n’est figé et je suis en perpétuelle remise en question et adaptation pour faire ce qui réellement, me fait vibrer.
Pourquoi as-tu choisi l'entrepreneuriat pour exercer ton métier de photographe ?
En vérité, je ne l’ai pas trop choisi !
J’ai toujours pensé que le salariat m’irait à merveille. Pour tout vous dire, j’ai toujours été la bonne élève qui exécute et qui ne prend pas trop d’initiative… Mais la vie en a décidé autrement (et comme la vie est bien faite, je lui fais confiance aha).
Après mes (horribles) études, mon burn-out et ma crise existentielle, j’ai commencé à rechercher du travail, mais ce fut plus compliqué que prévu car la crise faisait que le milieu de l’architecture était très bouché (oui, j’ai quand même persisté dans ce milieu).
Alors j’ai un peu élargi mes recherches sur tout ce qui était créatif et digital parce que j’adore ça. J’ai eu une opportunité dans la communication visuelle, mais ils cherchaient des freelances. Hop ! Me voilà à créer mon statut sans vraiment savoir ce que c’était. Et finalement ça n’a pas abouti avec cette boite, mais j’avais mon statut, et l’ACRE (alors autant s’en servir)… Et finalement, c’est ce qui m’a permis de me trouver ! J’ai renoué avec la photo, puis de fil en aiguille j’en suis arrivée où je suis !
Et aujourd’hui, je ne me verrai absolument pas dans le salariat ahah. J’aime ma liberté, gérer mon temps comme je le veux, le fait que mes journées ne se ressemblent pas et surtout, être constamment stimulée par le fait de faire évoluer mes projets.
Quelles sont tes missions en tant que photographe pro ?
En tant que photographe Personal Branding et Reportage Métier, je mets des images sur vos histoires pour donner du sens à votre communication, tout en cassant les codes pour vous aider à vous différencier.
L’idée est vraiment de venir capter l’essence de qui vous êtes à travers des échanges et un questionnaire introspectif en amont de la séance. Puis, à travers des mises en scène réfléchies, mettre en lumière toutes vos facettes pour devenir mémorable et attirer la clientèle qui vous correspond vraiment.
Et en bonus… Vous réconcilier avec votre image (ne me dites rien, je parie que vous êtes persuadés de ne pas être “photogénique” 😉)
Quels sont les outils indispensables à maitriser selon toi pour être un bon photographe indépendant ?
En termes d’outils, je dirais qu’il faut savoir maîtriser des outils qui couvrent la prise de vue, la retouche, la gestion de l’activité et la communication :
- Les outils de prise de vue : un boîtier adapté à son style et des objectifs cohérents avec notre activité, du matériel pour gérer la lumière si la lumière naturelle n’est pas suffisante au moment du shooting…
- Des bons logiciels : pour la post-prod (tri et retouche)
- Des outils de communication : par exemple Canva qui me permettent de créer des documents à mon image pour les supports de mes suivis clients.
- Mais aussi, maîtriser des notions liées à la lumière et à l’espace (c’est là que je remercie quand même mes études d’architecture), car cela permet d’explorer tout un tas d’options et de développer sa créativité.
Quelles sont les qualités et compétences indispensables pour exercer ton métier ?
Être photographe freelance, ce n’est pas seulement maîtriser son boîtier et ses logiciels. Ce qui fait la différence, ce sont aussi les qualités humaines et les soft skills qu’on développe au fil du temps. Me concernant, les plus essentielles sont :
L’écoute et l’empathie : Comprendre mon client, ses besoins, ses peurs et ses envies est primordial, surtout en personal branding. Beaucoup de gens n’aiment pas être photographiés donc savoir les mettre à l’aise et capter leur essence, c’est la clé d’un shooting réussi.
La créativité et l’adaptabilité : Chaque client est unique, chaque lieu a ses défis. Un bon photographe sait improviser, rebondir face aux imprévus (météo capricieuse, client stressé, lumière difficile) et toujours proposer une solution créative.
Le sens de la communication : Savoir parler de son travail, partager son univers et créer du lien avec sa communauté est aussi important que la qualité de ses photos. On choisit son photographe car on aime sa patte artistique mais surtout car on a eu une vraie connexion émotionnelle avec.
La rigueur et l’organisation : Gérer un business, c’est bien plus que prendre des photos : il faut gérer le suivi clients, les devis, la compta, le marketing… Comme n’importe quelle activité, lorsqu’on est à son compte, sans une bonne organisation, on peut vite se retrouver débordé.
La confiance en soi (ou du moins, apprendre à l’avoir) : Oser se vendre, fixer ses prix à leur juste valeur et assumer son style photographique demande une vraie confiance en soi. C’est pas toujours simple de faire comprendre tout le travail qu’il y a derrière, et que ce ne sont pas juste de “belles photos”. Il faut savoir éduquer son public là-dessus, et ça demande vraiment une bonne dose de confiance en soi !
Finalement, être photographe freelance, c’est autant une aventure humaine qu’artistique. Les outils sont là pour nous aider, mais c’est surtout notre personnalité et notre approche qui font la différence.
Comment te formes-tu pour rester à jour dans ton domaine ?
Jusqu’à présent, je n’ai encore pas fait de formation dédiée à la photo, mais c’est quelque chose que j’envisage.
En revanche, j’assiste à des conférences de différents photographes, j’échange avec des “concurrents” (même si je n’aime pas ce terme) pour savoir comment ils travaillent et je m’inspire énormément sur Instagram notamment.
Il y a une multitude de manières pour nourrir sa créativité et rester à la page, et j’adore explorer plein d’univers différents.
En tant que photographe professionnel, comment trouves-tu tes clients ?
Principalement grâce au réseautage. Je sors énormément de chez moi pour rencontrer de nouvelles personnes, j’adore le contact humain ! Et ensuite, j’entretiens ces liens sur mes réseaux sociaux, Instagram principalement, où j’essaye d’être assez active.
Et en parallèle, le bouche-à-oreille se met petit à petit en place, et ça c’est très chouette aha !
Peux-tu partager une anecdote ou un projet dont tu es particulièrement fier·e ?

Hum… une anecdote ? Je suis un peu miss catastrophe, donc il m’arrive souvent plein de petites choses et à force ça devient la routine donc j’oublie 😂.
Mais récemment, lors d’un shooting (avec Olivia justement !!!), j’ai fait tomber mon appareil photo par terre avant même de commencer… J’ai vu du verre au sol et là, je me suis dit que j’étais foutue ! 3 mois que l’on préparait ce shooting et 7h de train pour moi, je me voyais mal lui annoncer qu’on n’allait pas pouvoir shooter (ni aller acheter en urgence un objectif à 1000€). Mais ouf ! Plus de peur que de mal, ce n’était que la lentille de protection qui s’était cassée !!
Et pour un projet dont je suis fière, je dirai que c’est en cours… Vous pouvez me suivre sur mes réseaux pour découvrir ce qu’il se trame !
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans la photographie en tant qu'indépendant ?
“Oublie que t’as aucune chance, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.”
Ahaha je plaisante ! Mais fonce quand même 🤩
N’attends pas que tout soit parfait ; de vouloir maîtriser ton boîtier dans les moindres détails (je te rassure, je pense que j’utilise seulement 20% des capacités de mon appareil !). Pratique autant que tu peux, pour des amis, de la famille ou seul ! Plus tu t’entraîneras, et plus tu progresseras. Inspire-toi de photos que tu aimes et essayes de les reproduire, que ce soit en termes de cadrage, lumière et retouche. Tu peux vraiment t’éclater, et c’est comme ça, de fil en aiguille que tu trouveras ton style (qui d’ailleurs évoluera sûrement toute ta vie).
Un grand merci à Meije pour avoir partagé son expérience et ses précieux conseils sur le métier de photographe professionnel. Tu peux retrouver son travail sur Instagram @meijephotographie et consulter son site web.
J’espère que cet article t’a inspiré et donné des pistes concrètes pour te lancer ou progresser dans ce domaine.
Si tu veux aller plus loin et être accompagné·e dans ton aventure entrepreneuriale, n’hésite pas à suivre mon challenge gratuit pour trouver tes premiers clients.
À toi de jouer !